Le soleil se lève sur les plaines d’Amakna encore une belle journée ensoleillée, pour découvrir le monde des quatorze.
Je me nomme Ghyl, je vis au milieu de ces prairies où il fait bon d’être paysan pour exploiter les abondants champs ou tout simplement chercheur de trésor, le meilleur moyen de quitter le village et son ennui.
Ma mère Oceanna est une excellente paysanne, et réalise un excellent pain pour nourrir sa famille. Elle est d’une nature généreuse et en grandissant à ses côtés, j’ai pu découvrir quelques uns de ces secrets notamment celui de piéger d’éventuels prédateurs qui trainaient dans nos champs.
Nous vivions en compagnie de mon grand père que l’on surnomme avec beaucoup d’affection pépé.
Il traine avec lui un vieux sac dont il sortit un jour un livre sur l’enseignement des archers au moyen âge. J’ai pris goût à le lire et essaya de mettre en pratique ce qu’il narrait.
Rapidement, je m’aperçu qu’il n’était réellement pas adapté au monde des quatorze. Je suis donc, par défaut, devenu un cra, pas très bon mais tout aussi généreux que ma mère.
Pépé a beaucoup vécu, il fabrique des potions et il ne quitte jamais sa pelle et sa pioche. Quand il trouve quelques pierres précieuses, il fabrique bijoux soit pour faire plaisir à ma mère soit les vendre pour améliorer notre quotidien.
Après des années d’efforts, nous étions prêt à partir à l’aventure, nous avions accumulé quelques kamas qui devaient nous permettre de rejoindre le royaume de Bonta, nous voulions trouver à proximité des remparts de cette ville une nouvelle vie.
Pour préparer l’arrivée d’Oceanna et de pépé, je voyageais avec quelques semaines d’avance afin de trouver une nouvelle maison d’accueil.
Je m’arrêtais à Astrub pour prendre connaissance des règles de vie et précautions à prendre pour parcourir ces nombreuses régions. Enfin, pour agrémenter ce périple, je cherchais des compagnons de voyage.
A l’est d’Astrub, je croisais de nombreux cra, tout comme moi, mais plus expérimentés, des guerriers montés aux pieds nus, des hommes plus poilus que des sangliers et enfin deux éleveurs de bestioles en tout genre. Ceux-ci me proposèrent de me montrer le chemin, et après quelques journées passaient en leur compagnie, je gagnais enfin en autonomie.
A l’arrivée d’Oce et pépé, nous nous rendîmes à l’auberge du Bouillonpoulle afin de retrouver, nos nouveaux amis, mais aussi et surtout celle d’une famille les « Tenues Patres ».